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Localisation, intention, structure et forme, inscription et connexion dans le quartier.

 

 



 

Le Grand projet urbain à l'échelle de la ville et les zones d'interventions sur le quartier de Lille-Sud.

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La friche Fauvel Girel est d'une superficie de 4.3 hectares. Elle est située au sud de la ville dans le quartier Lille-Sud (périphérique). Ce quartier est séparé du centre de la ville par des fractures urbaines. Ce qui fait du quartier un lieu peu accessible amenant une ségrégation du territoire. Le projet est inscrit dans le cadre du «Grand projet urbaine de la ville de Lille» (GPU) et fait partie de la métamorphoses de la ville de Lille. Le Grand Projet Urbaine est l'application concrète de la vision tracée dans le livre Le Projet Urbain de Lille (de Martine Aubry). Il comporte un volet centré sur la rénovation des quartiers d’habitat social. Il a comme objectif de refaire la ville dans les quartiers les plus détériorés en mêlant les fonctions (logements, bureaux, commerces, loisirs…), les catégories sociales et les générations ; relier les quartiers par des aménagements de qualité, des moyens de transport adaptés; en mettant en valeur le patrimoine en construisant la ville de demain. Dans le quartier de Lille-Sud seront développés cinq projets qui donneront une continuité et feront un lien avec l'ensemble du territoire, en générant une perméabilité (visuel, communication, viable) dans Lille-Sud. Les projets sont les suivants : Arras-Europe, Cannes-Arbrisseau, les Margueritois, l'habitat ancien et la construction de fleur de Lille sur la friche Fauvet-Girel.



 

Localisation du terrain sur le quartier de Lille-Sud.

Le projet La fleur de Lille  se développe sur le terrain connu comme la friche Fauvel-Girel qui est située au nord-ouest de Lille-Sud et son périmètre est déterminé  pour la croisée des rues Courtois et Walter, entre la cité des Fleurs et le CHRU (la site universitaire hospitalier). Le terrain a été occupé et après libérée il y a une dizaine d'années par l'entreprise de construction ferroviaire Arbel Fauvet Rail.

Les caractéristiques des lieux environnants font que le projet fleur de Lille travaille comme élément de connexion entre trois tissus urbains qui s'opposent, la première zone conformée pour la cité de Fleurs a un tissu résidentiel, intimiste et d'échelle réduite avec un aspect paysager. La deuxième zone correspond à la site universitaire hospitalier (CHRU) qui a un tissu lâche, disparate et d'échelle importante sur l'ensemble du quartier. La troisième zone constituée par les bâtiments d'activités qui se développent le long de la rue Courtois avec un tissu monobloc, monofonctionnel et d'échelles variées. L'objectif du projet de Fleurs de Lille est de réaliser le lien entre le trois tissus, à la fois désenclaver et donner un dynamisme à la cité des Fleurs pour réussir à intégrer les activités tout en maintenant les caractéristiques d'un quartier agréable à vivre.



Le développement urbaine appliqué sur la composition du projet a comme finalité privilégié les déplacements doux et les transports en commun tout en offrant une grande qualité de bâti, d'espaces publics et d'espaces extérieurs privés ainsi que de  diversifier la population. Donc, le projet doit offrir une variété  typologique de logements. La base de ce projet est  la reconversion de fonction du terrain (industriel à résidentiel) et s’appuie sur trois leviers :



- Réduire les dysfonctionnements et la ségrégation territoriale

- Augmenter et diversifier l'offre de logements
- Favoriser le développement économique et l'emploi

  •  Les logements sont répartis en petits immeubles collectifs, en lofts et en maisons individuelles de type maisons de ville.
  • Les activités qui s’implanteront seront à dominante tertiaire et des équipements publics collectifs et ne devront pas être source de nuisances pour les logements à proximité. Par ailleurs, la densité est recherchée.
  •  L’expression d’une architecture contemporaine et diversifiée est promue.

Vocation et typologies.

Description des trois types d'habitation du projet résidentiel.

Le projet résidentiel  est divisé en trois partis. Le long de la rue Jean Walter, se localise 76 logements privés, repartis  en bâtiments de 4 étages. Au sud du terrain sont construis 32 maisons locatives de type LMH et au cœur d'ilot  sont  érigées  62 maisons de haute qualité architecturale avec une grande diversité de matériaux.

Cet ensemble de  quatre  immeubles est de haute facture avec ses façades en briques grises foncées, en enduit blanc, et en revêtement de bois ayant un aspect lacéré naturel.

Implantation  de la zone des appartements.



L'implantation des bâtiments permet un accès facile à la rue jean Walter ainsi que dans le projet. La position des bâtiments  permet un visuel et une l'accessibilité à l'intérieur du projet. Aussi la connectivité des bâtiment  en utilisant un point central marque une interaction entre les composantes du projet.

Quartier Java / Bornéo à Amsterdam.

Ce projet présente un haut degré d'unité mais avec une infinité de variations, d'alternances et de ruptures. Le slogan était "l'unité dans la diversité". Cela a été rendu possible par le respect d'un certain nombre de règles architecturales      imposé aux différents concepteurs.

La composition générale intègre en plan le jardin et le garage, le bâti se développe en la moitié de la parcelle, seules deux extensions occupent l'autre moitié, une au RDC et l'autre au deuxième étage. Cette configuration permet créer un patio d'entrée avec à l'étage une terrasse. La terrasse permet d'éclairer les chambres et de mettre en relation visuelle l'intérieur avec l'extérieur. La maison privilège l'espace, la lumière tout en intégrant les qualités de développement durable : isolation par l'extérieur, vitrage performants, chauffe eau solaire.

Étape de construction de la cité Fleurs de Lille, à l'heure actuelle.

La parcelle au cœur d'ilot.

Type de maisons désigné par Kontext architectes la firme qui est en charge du projet.

Le projet s'ouvre sur la rue de Roses pour avoir la continuité et la perméabilité entre les trois section du projet. Sur la rue Jean Walter la volumétrie  est contiguë et fermée pour avoir une isolation vers l'extérieur. Alors que sur la rue des Roses, les logements qui font face aux maisons sont aérés et ouvertes par le systèmes des ruelles.

Implantation des maison sociaux au sud du terrain.

Façade sur la rue Jean Walter.



Conclusions.

 

  •  La réalisation du projet mise sur la mixité sociale. Elle se place dans une logique de récupération urbaine, où s'applique une grande diversité dans les formes et les choix des matériaux (zinc, acier, bois, etc.). Les grandes baies vitrées optimisent les apports de lumière et de chaleur. Les maisons disposent d’une nouvelle génération de chaudières à très haut rendement. Elles sont conformes au label Haute Performance énergétique.
  •  La localisation du projet dans le quartier rend facile l'accessibilité aux services et aux équipements publics ou privés. Le projet ouvre l'accès à la zone résidentielle en offrant des espaces que peuvent être des lieux de rencontre, voire de convivialité.
  •  Le projet dans sa conception implique la qualité sociale avec la création d'espaces publics et partagés qui cherche l'appropriation du projet par les habitants.

Façade sur la rue Jean Walter.

Description du projet dans le GPU de Lille

La section commerciale se divise en deux. Le long de la rue Courtois sera construit une cuisine centrale. Cette cuisine servira des repas pour les écoles et les maisons de retraite. A l'angle de la rue Courtois et de Jean Walter, un espace de bureau et de commerce complétera cette section. Définit en zone franche, cet espace bénéficiera d'aides et de subventions pour soutenir l'implantation d'activités économiques. La section commerciale fait partie de la seconde phase d'aménagement de la friche. Elle débutera après la section résidentielle.

Description de la section commerciale.

  • Les appartements :

Les appartements avec ses 76 logements collectifs privés répartis en 4 immeubles, offre un confort moderne et sécuritaire. De plus, cet ensemble bénéficie d'une copropriété clôturée et une excellente isolation thermique.

Description de la section résidentielle.

Implantation du projet sur le terrain. Deux sections distinctes composent le projet Fleurs de Lille : une section commerciale au nord et une section résidentielle au sud.

L'ensemble se compose de deux rues connectrices et plusieurs  ruelles. Les rues connectrices rejoignent la rue Jean Walter et le quartier de la cité des Fleurs. Les ruelles, elles desservent les habitations entres elles. Elles sont volontairement plus étroites, 3,5m au lieu de 6m, pour favoriser le voisinage et diminuer la présence de la voiture. Les jardins sont partagés par dix voisins et des parcs à vélo sont mises à disposition des habitants. De plus, dans la vision d'un éco-quartier, les chassées sont équipées d'un système d'infiltration des eaux et des bacs sont installés pour récupérer les eaux de pluie.

Vue latérale du projet avec les ruelles sur lesquelles les habitations s'accrochent.

  • Les maisons mitoyennes :

La zone centrale du projet est marquée par une grande diversité architecturale des habitations. Cette diversité architecturale s'inspire des quartiers de Java et Bornéo à Amsterdam. Dans ce projet les maisons sont de type mitoyenne et 3 niveaux. Elles sont toutes de conceptions différentes mais adhèrent aux traditions et aux caractères de l'espace urbain en faisant de maisons hautes et étroites. Cette conception architecturale cherche une optimisation de l'espace par la densification. De la même façon, chaque maison aura un design unique, plus d'une vingtaines d'architecte travaillent à la conception des maisons. Ainsi, mettre une écriture unique en design et dans les matériaux utilisés pour différencier chaque maison,  s'inscrit dans la volonté de faire des habitations durable.

  • Les logements HLM locatifs :

La zone sud du projet est  composée par 36 maisons de logement sociaux. La conception et la construction sont pris en charge par la firme Bello-Caucheteux Architectes. Cete troisième partie du projet concentre des logements locatifs amenant ainsi une mixité de logements et de population au projet.

Plan d'aménagement de la friche avec sa section commerciale au nord et la section résidentielle au sud. A noté que sur ce plan les appartements le long de Jean Walter diffèrent de la réalisation. Des modifications ont été apporté au niveau de l'implantation.

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